Appinio x LSA : 3e édition du Baromètre Inflation & Pouvoir d’achat

Appinio présente les résultats de la 3^e édition de l'étude “Pouvoir d’achat”, réalisée en collaboration avec le magazine LSA, qui mettent en évidence un contexte de consommation de plus en plus tendu et une anxiété désormais généralisée.

Baisse du pouvoir d'achat et inquiétude grandissante 

En cette rentrée de septembre, on enregistre une nette dégradation de la perception des Français quant à leur pouvoir d’achat : plus des deux tiers (68 %) l’estiment en effet mauvais (contre 38 % en janvier 2022 et 52 % en mai 2022), si bien qu’aujourd’hui, 75 % des Français affirment avoir des fins de mois compliquées et qu’il leur est de plus en plus difficile d’épargner (64 %). Une tendance qui fait place à une anxiété croissante :  84 % des Français se disent aujourd’hui inquiets pour leur pouvoir d’achat (vs 77 % en mai 2022).

Augmentation des dépenses et tensions sur l'alimentation

L’augmentation des dépenses courantes n’est pas un phénomène nouveau : début 2022, 87 % des Français constataient déjà une augmentation de leurs dépenses de la vie quotidienne, une proportion qui, si elle s’atténue légèrement aujourd'hui, reste néanmoins très élevée (81 %). Sans surprise, c’est l’alimentation qui se place en tête des postes de dépenses ayant le plus augmenté (97 %), devant l’énergie (83 %) et le carburant (82 %).

Ainsi, naturellement, 84 % des Français s’accordent à dire que l’alimentation est de plus en plus chère. Et si toutes les catégories de produits sont désormais impactées, le ressenti est particulièrement fort pour quatre d’entre elles : produits carnés (81 %, +24 points vs mai 2022), fruits & légumes (76 %, +18 points), produits laitiers (68 %, +26 points), riz/pâtes/farine (66 %, +8 points). 

En matière de courses alimentaires, le prix est le premier facteur d’attention pour 83 % des Français (devant la qualité à 77 % et l'impact sur leur santé à 65 %). Dans ce contexte, ils se montrent de plus en plus enclins à adapter leurs comportements d’achat pour réduire leurs coûts.

Parmi ceux ayant constaté une hausse des prix des produits alimentaires, 93 % sont disposés à opter pour une marque moins chère, 87 % à acheter plus de produits de marque de distributeur, 86 % à changer de distributeur voire fréquenter davantage les enseignes de hard discount (78 %). Cependant, certains comportements sont plus contraints, en effet, 83 % seraient prêts à réduire les quantités qu’ils achètent et 69 % à faire l’impasse sur la qualité de certains produits.

En ce qui concerne les distributeurs, pour les Français, c’est Leclerc qui propose le meilleur rapport qualité/prix (36 %), devant Lidl (22 %) et Carrefour (12 %). Leurs attentes envers ces derniers se sont intensifiées depuis l’année dernière et portent en priorité sur davantage de promotions en magasin (58 % vs 50 % en mai 2022) ainsi qu’une baisse de leurs marges (56 % vs 52 %).

De nécessaires adaptations, au détriment des loisirs

Près des trois quarts des Français (74 %) déclarent avoir dû repousser certaines dépenses en raison de l’inflation, qu’il s’agisse de vacances (56 %), de travaux de rénovation/aménagement (38 %), de l’achat d’un véhicule (33 %), d’équipements électroniques (29 %) ou d’électroménager (28 %). Pour 21 % d’entre eux, cela concerne même des soins de santé. 

Les Français vont devoir continuer de s’adapter face à la hausse des prix, et c’est sur les loisirs qu’ils comptent principalement rogner dans les 6 prochains mois : moins de sorties au restaurant (56 %), au cinéma/concert (51 %) et moins de voyages (51 %).

D’autres dépenses importantes comme les produits électroniques et d’ameublement sont concernées par ces restrictions pour 1 français sur 2. Aussi, pour ce type de produits plus chers et durables, la grande majorité des Français (85 %) est disposée à faire davantage réparer leurs appareils endommagés ou à en acquérir d’occasion (75 %).

Pour accéder aux résultats bruts de l’étude, les trier et filtrer, consultez l’analyseur Appinio ici.

Méthodologie :
Étude conduite en France auprès de 1000 hommes et femmes de 18 à 65 ans / vague. Représentativité nationale assurée par application de quotas.

   - Vague 1 : 4-5 janvier 2022
   - Vague 2 : 22-23 mai 2022
   - Vague 3 : 20-23 août 2023

À propos d'Appinio

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